# Visite nocturne [J+1]Lun 14 Juin - 21:49
Il regarde le ciel. Le soir ne saurait tarder, et WE n'est sûrement pas safe de nuit. Même si les ouvriers ont donné un grand coup de collier pour tout nettoyer, ils n'ont souvent fait que repousser dans les sous-sols les Dévoreurs.
Il réprime un frisson. Il a de TRES mauvais souvenirs de ces humains corrompus, dégradés, ayant perdu leur âme et leur statut d'être humain. Il n'est pas armé, mais il sait qu'il a dit au Syndicat qu'il aurait des réponses sous 48h.
Il soupire.
Il doit y aller. Et ce n'est pas la porte à côté. Un petit bout de quartier entre celui des ouvriers et le bidonville de pasadena où s'entassent ceux qui, trop choqués, ne peuvent plus rien faire, et des nomades sédentarisés, mais voulant se garder l'illusion qu'ils n'ont renoncé ni à leurs rêves, ni à leur chère liberté Nomade. Presque 20% de la population vivante, qui ne survivait que d'échanges entre ce que les usines arrivaient à produire, et ceux qu'ils chassaient ou traquaient et troquaient en échange. Des gens plutôt violents, peu enclins à la discussion et encore moins à un projet politique.Des humains liminaires. Pour ne pas utiliser un autre mot.
En même temps, il assume le fait que cela est lié à WE et à son incapacité à faire face à leurs besoins. Mais avec le temps ? Avec un projet ? Avec une reconstruction fonctionnant ? Il pense à cela tandis qu'il suit l'ancienne voie de métro, et qu'il se souvient du temps où ce dernier fonctionnait. Certains - il l'avait entendu - auraient été pris à accueillir à bras ouvert le retour d'Alpha lui-même pour peu que cela permette à beaucoup des anciens services de fonctionner. Cantine, écoles, deux lignes de tram... Il n'en fallait pas moins pour placer son humanité dans le clavier d'une machine...
Il rumine ce passé. Mais il avance.
Il réprime un frisson. Il a de TRES mauvais souvenirs de ces humains corrompus, dégradés, ayant perdu leur âme et leur statut d'être humain. Il n'est pas armé, mais il sait qu'il a dit au Syndicat qu'il aurait des réponses sous 48h.
Il soupire.
Il doit y aller. Et ce n'est pas la porte à côté. Un petit bout de quartier entre celui des ouvriers et le bidonville de pasadena où s'entassent ceux qui, trop choqués, ne peuvent plus rien faire, et des nomades sédentarisés, mais voulant se garder l'illusion qu'ils n'ont renoncé ni à leurs rêves, ni à leur chère liberté Nomade. Presque 20% de la population vivante, qui ne survivait que d'échanges entre ce que les usines arrivaient à produire, et ceux qu'ils chassaient ou traquaient et troquaient en échange. Des gens plutôt violents, peu enclins à la discussion et encore moins à un projet politique.Des humains liminaires. Pour ne pas utiliser un autre mot.
En même temps, il assume le fait que cela est lié à WE et à son incapacité à faire face à leurs besoins. Mais avec le temps ? Avec un projet ? Avec une reconstruction fonctionnant ? Il pense à cela tandis qu'il suit l'ancienne voie de métro, et qu'il se souvient du temps où ce dernier fonctionnait. Certains - il l'avait entendu - auraient été pris à accueillir à bras ouvert le retour d'Alpha lui-même pour peu que cela permette à beaucoup des anciens services de fonctionner. Cantine, écoles, deux lignes de tram... Il n'en fallait pas moins pour placer son humanité dans le clavier d'une machine...
Il rumine ce passé. Mais il avance.
en brefDate d'inscription : 16/05/2021
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